Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode.
I barré | |
Ɨ ɨ Ɨ ɨ |
|
Graphies | |
---|---|
Capitale | Ɨ |
Bas de casse | ɨ |
Lettre modificative | ᶤ |
Utilisation | |
Écriture | alphabet latin |
Alphabets | alphabet africain de référence, alphabet général des langues camerounaises, API, angor, ankave, akukem, arhuaco, awa pit, bora, chilcotin, chinantèque de Valle Nacional, chiquitano, cocama-cocamilla, cora, epena saija, hupda, iñapari, lika, kapóng, karkar (langue), kinga, kwamera, kobo, maa, mayogo, muinane, mundani, nyakyusa, patep, popoluca de la Sierra, omagua, orejón, rangi, siriono, tanna du Sud-Ouest, teko, uitoto, umatilla, vwanji, wayãpi, wayuu, yakama |
Phonèmes principaux | /ɨ/ |
Ɨ (minuscule ɨ), ou I barré est une lettre additionnelle qui fait partie de l’alphabet africain de référence, et de l’alphabet général des langues camerounaises. Cette lettre est utilisée dans l'écriture de certaines langues africaines comme l’awing, le babungo, le bafut, le bamessing, le bangolan, le bum, le dii, le kemezung, le kenyang, le kom, le koozime, le kwanja, le makari, le mekaa, le merey, le metaʼ, le mfumte, le mundani, le mungong et le pinyin au Cameroun[1], ou le kobo, le lendu et le lika, le mangbetu, le mayogo au Congo-Kinshasa, le kinga, le maa, le nyakyusa, le rangi et le vwanji en Tanzanie ; dans l’écriture de langues amérindiennes comme le chinantèque de Valle Nacional, le cora et le popoluca de la Sierra au Mexique, le chilcotin au Canada, l’arhuaco, awa pit, epena saija, uitoto, hupda, muinane, et wayuu en Colombie, le bora, le cocama-cocamilla, l’iñapari , l’omagua et l’orejón au Pérou, le teko et le wayãpi en Guyane, le chiquitano et le siriono en Bolivie, le kapóng en Guyana, l’umatilla et le yakama aux États-Unis ; dans l’écriture de langue austronésiennes comme le kwamera, le patep ou le tanna du Sud-Ouest ; et dans l’écriture des certaines langues papoues comme l’angor, l’ankave, l’akukem et le karkar. La lettre est formée d'un I diacrité par une barre inscrite.
Sa forme minuscule également utilisée par l'alphabet phonétique international pour retranscrire la voyelle fermée centrale non arrondie.
Le i barré est utilisé dans l’orthographe provisoire du mangbetu[2].
L’orthographe du lika utilise le i barré[3].
Depuis la Déclaration de Bellevue-Yanou en 1997 suivant quatre années d'ateliers d'écriture, les Kali'na de Guyane française ont adopté une graphie incluant le i barré[4].
Le I barré possède les représentations Unicode suivantes (Latin étendu B, alphabet phonétique international, Extensions phonétiques) :
formes | représentations | chaînes de caractères |
points de code | descriptions |
---|---|---|---|---|
capitale | Ɨ | Ɨ | U+0197 |
lettre majuscule latine i barré |
minuscule | ɨ | ɨ | U+0268 |
lettre minuscule latine i barré |
exposant | ᶤ | ᶤ | U+1DA4 |
lettre modificative minuscule latine i barré |
Catégories: Lettre I diacritée | Lettre latine comportant une barre inscrite