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Louis Jules Albert Cros |
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Haut fonctionnaire, inspecteur général de l'Éducation nationale () |
Louis Cros, né le à Mende et mort le à La Verrière, est un haut fonctionnaire français, spécialiste des questions de pédagogie.
Sa mère meurt à sa naissance, et son père, pharmacien, meurt durant la Première Guerre mondiale, en 1915[1]. Reconnu comme pupille de la nation en 1929, Il est élevé par ses tantes et ses grands-parents, et fait ses études secondaires au lycée de Mende, puis une licence à la faculté des sciences de Montpellier[2]. Il poursuit ses études à Paris, où il obtient une licence de droit à la faculté de lettres et le diplôme de l'École libre des sciences politiques[2].
De 1929 à 1932, il est professeur de physique au lycée de Niort, puis au lycée Thiers de Marseille[2] (1930-1932), où il se lie avec Gustave Monod, qui est alors professeur de philosophie.
Il réussit le concours de rédacteur à l’administration centrale du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, et est affecté à la direction de l’enseignement secondaire en 1932[3].
En 1934, il est chef adjoint au cabinet de Cécile Brunschvicg, qui est secrétaire d'État à l'Éducation nationale, puis il est chargé de mission au cabinet de Jean Zay (1938)[1].
En 1944, il retrouve Gustave Monod, devenu directeur général de l’enseignement du second degré, et il devient son adjoint[1]. C'est avec lui que Gustave Monod fonde les « classes nouvelles » et le Comité universitaire d’information pédagogique, en 1949[4] que Cros dirige jusqu'en 1993. L'association édite quelques ouvrages, notamment le livre collectif Gustave Monod : Un pionnier en éducation, et la revue hebdomadaire L'Éducation nationale, que Louis Cros dirige jusqu'en 1970[3], l'argent généré par les abonnements apportant des ressources à l'association, et des journées d'étude.
Il est nommé inspecteur général de l'Instruction publique et dirige brièvement le cabinet de cabinet du secrétaire d’État au Commerce, Jules Julien, en 1948-1949[1]. Sous sa direction (1950-1960), le Musée pédagogique devient l’Institut pédagogique national.
Il crée également les Centres régionaux et locaux de documentation pédagogique.
Son livre, L'Explosion scolaire, publié en 1961, connaît un important succès : en effet, cet ouvrage laisse envisager les événements de et la nécessité, pour le système scolaire français, de se modifier qualitativement et quantitativement[5].
En 1964, il devient président des centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMÉA). Il est fondateur du comité de liaison pour l’éducation nouvelle (CLEN) qu'il préside à partir de 1964[5].
Il meurt le à La Verrière[6].
Catégories: Éducation nouvelle | Pédagogue du XXe siècle | Pédagogue français | Personnalité de l'éducation en France | Élève du lycée Thiers | Élève de l'Institut d'études politiques de Paris | Naissance en juillet 1908 | Naissance à Mende | Décès en janvier 2000 | Décès dans les Yvelines | Décès à 91 ans | Personnalité inhumée au cimetière parisien de Bagneux