Pour les articles homonymes, voir Ministère des Sports et Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Fondation |
1936 : sous-secrétariat d'État aux Sports |
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MVJS |
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Ministre | |
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312 (sports) + 65 (JO 2024) millions d’euros[1] |
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Le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques est l'administration du gouvernement français chargée de la politique sportive et du sport en général, ainsi que de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2024. Il existe différents statuts, appellations et périmètres ; il est sous la tutelle de différents ministères depuis sa création en 1936, étant regroupé souvent avec la Jeunesse, l'Éducation ou d'autres domaines plus ou moins apparentés. Il a ainsi connu beaucoup de dénominations différentes selon ses périmètres, et a pu être soit un ministère de plein exercice, soit un secrétariat d'État attaché à un autre ministère.
Le mouvement sportif, dont le premier financeur est les collectivités territoriales et le premier employeur étant les associations et fédérations sportives, est au centre de plusieurs politiques publiques :
Les fédérations sportives sont agréés par le ministre chargé des sports en vue de participer à l'exécution d'une mission de service public[2].
Depuis le , Amélie Oudéa-Castéra est ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Le développement de la pratique associative des sports, engagé dans les années 1880, amplifié après la loi de 1901, croise la mise en place des premières ébauches de politique sportive. Aussi l’État s’appuie-t-il sur l’associationnisme sportif pour développer un nouveau champ d’intervention. L’éducation physique, d’abord associée au ministère de la guerre, est rattachée au ministère de l’instruction publique en 1921. L’unification des compétences est engagée en , lorsque Henry Paté est nommé sous-secrétaire d’État chargé de l’éducation physique, auprès du ministre de l’instruction publique[3].
En 1936, l’action de Léo Lagrange, premier ministre des sports de plein exercice, s’inspire des propositions de la Fédération sportive et gymnique du travail ; et s’emploie à moraliser et populariser le sport.
Le Conseil national des sports est créé en 1960, à la même époque les conseillers techniques sportifs (dont font partie les directeurs techniques nationaux) sont institués. Rémunérés par l’État, ils conseillent les fédérations sportives.
L’Institut national du sport et de l’éducation physique est créé en 1975, et le Centre de prévention et de lutte contre le dopage en 1999.
L’agence nationale du sport, dont la gouvernance est partagée entre l’État, les collectivités locales, le monde sportif et le monde économique est créée en 2019[4].
Le ministère est constitué de plusieurs entités listées ci-dessous.
L'administration centrale du ministère chargé de la jeunesse, des sports et de la vie associative comprend la direction des sports et la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative[5].
Ces directions font partie, en 2021, de l'administration centrale des ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[6].
Directeur |
Gilles Quénéhervé (depuis ) |
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La direction des sports a compétence en matière de sport civil national et international et, en liaison avec les ministères chargés de l'éducation et de l'enseignement supérieur, en matière de sport scolaire et universitaire. Elle élabore et met en œuvre la politique des activités physiques et sportives, tant en ce qui concerne le sport de haut niveau que le sport pour tous[5].
Directeur |
Jean-Benoît Dujol (d) (- |
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Site web |
La direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative élabore, coordonne et évalue les politiques en faveur de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative[5].
Le 24 mars 2021, le Conseil des ministres nomme Emmanuelle Pérès directrice de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative, déléguée interministérielle à la jeunesse[7] en remplacement de Jean-Benoît Dujol, en poste depuis le 30 mai 2014.
Site web |
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Dans le respect des compétences des préfets, le délégué interministériel aux grands événements sportifs anime et coordonne les activités des administrations de l’État et des établissements publics nationaux concourant à l'accueil et à l'organisation des grands événements sportifs internationaux organisés sur le territoire français.
Il assure les relations de l’État avec les comités d'organisation chargés d'un grand événement sportif et, en lien avec le représentant de l’État dans le département, avec les collectivités territoriales intéressées par cette manifestation[8].
Chef |
Caroline Pascal (depuis ) |
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Site web |
Les services, établissements, institutions ou organismes qui participent ou qui concourent à l'application des législations relatives à l'éducation, à l'enseignement supérieur, à la recherche et à la technologie sont soumis, quelle que soit leur nature juridique, aux vérifications de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche, lorsqu'ils bénéficient ou ont bénéficié, sous quelque forme que ce soit, de concours de l'État, d'une collectivité territoriale, d'un établissement public, ainsi que de concours financiers provenant de la Communauté européenne, ou lorsqu'ils sont financés par des cotisations obligatoires[9]. Outre cette mission, l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche exerce des missions d'inspection, de contrôle, d'audit, d'évaluation, d'expertise, d'appui et de conseil dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la jeunesse, de la recherche et des sports. Elle intervient également dans le domaine de la lecture publique, de la documentation et des bibliothèques[10].
Les inspecteurs généraux des études ont été institués par Napoléon Bonaparte en 1802 et les réorganisation successives ont amené à la création de l’inspection générale actuelle en 2019.
Les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), créées en 2010, sont des services déconcentrés régionaux relevant des ministres chargés des affaires sociales, du sport, de la jeunesse, de la vie associative et de l'éducation populaire, de la ville, des droits des femmes, sous l’autorité du préfet de région[11].
En 2021, les compétences de la jeunesse, des sports, de l'engagement civique et de la vie associative sont transférées des DRJSCS aux délégations régionales académiques à la jeunesse, à l'engagement et aux sports, placées sous l'autorité hiérarchique du recteur de région académique[12],[13].
Le logotype du ministère varie régulièrement au gré des changements de dénominations. Le logotype suit systématiquement les règles et principes de la charte graphique de la communication gouvernementale en France avec le système du « bloc marque ».
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